[RP] Le labyrinthe des Dieux
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[RP] Le labyrinthe des Dieux
Depuis combien de temps étaient-ils piégés dans ce labyrinthe infernal ?
Des jours... des mois... des années ?
Encore une fois, comme il lui arrivait si souvent à présent, la rouquine éructa :
Ahhhh ! Quelle bonne idée elle a eu Elane de nous offrir cette croisière !!! Ah ça, ça nous en fait des belles vacances en famille ! Le soleil, les oiseaux... et ta mère !!!
Elle se ressaisit soudain, comme pris d'un soubresaut à entendre ses derniers mots.
Non, ça va, encore heureux qu'il n'y avait pas ta mère, ni la mienne, on l'aurait dans le luc encore bien plus profond !
Elle s'égarait dans ses pensées, le visage en sueur, fusillant par moment sa chère loupiotte du regard, tout en trainant la patte à laquelle s'accrochait Lumignon qui avait depuis fort longtemps décidé qu'il ne marcherait plus. Au moins, ainsi, il s'abstenait de faire exploser ou s'écrouler on ne sait quoi sur leur chemin.
Si au moins, son père savait avoir la même retenue... Lyorah, à ce stade, aurait sûrement préféré qu'il s'accroche lui aussi, à sa jambe encore libre, plutôt que le voir sautillant, la lumière s'éclairant à son unique étage à chaque tournant, pour de fausses bonnes idées, qui consistaient, ma foi, à les foutre encore plus dans la panade qu'ils ne l'étaient.
La petite braillait, comme à son habitude.
Cerbère, leur chien adoptif bien malgré eux, bavait. Comme à son habitude.
Essuyant d'un revers de la main la bave qui dégoulinait sur épaule, la jeune femme repris son ascension de cette montagne sans fin, traînant toujours difficilement sa jambe lestée du poids de la maternité.
Gygy, quant à lui, gambadait à travers ce mont divin, la petiote juchée sur ses épaules, manquant de la faire tomber dès qu'il virait de bord, l'esprit soudainement apagué par un quelconque papillon battant des ailes dans les parages.
On aurait pu penser, à le voir ainsi gambader, à cette fameuse chèvre provencale qui découvrait pour la première fois le plaisir de la liberté et du grand air.
Il est vrai, qu'après tout ce temps passé sous terre, il y avait un côté plaisant à le voir ainsi sautiller au milieu des hautes herbes.
La rouquine prit une grande bouffée d'air frais.
Et profita, l'air de rien, faisant semblant de se gratter la jambe de son autre pied, pour mettre un léger coup de talon au fruit de leur amour, espérant qu'il se décroche... en vain...
Enfin, reprenant leur ascension, ils atteignirent les neiges éternelles, et traversèrent les nuages, pour atteindre le domaine des Dieux.
Mazette ! Quel chic, quel raffinement ! Ils se font pas **** par ici !
J'comprends pourquoi tous les dieux qu'on a rencontré là-dessous manquaient d'entrain et d'enthousiasme... Faut dire que la vue est belle ici !
Au même instant où ses yeux s'attardaient sur le panorama vertigineux qui s'offraient à eux, elle s'approchait du bord, du vide, s'apprêtant à y secouer la jambe avec l'espoir inavouable de se débarasser de son fardeau... Quand son regard se posa sur sa Loupiote s'approchant d'un grand sac empli de ce qu'il semblait être des éclairs.
Elle laissa alors son projet premier pour tenter de se jeter sur son bien-aimé qui déjà, l'oeil vitreux et brillant, ne voyait plus qu'eux...
Des jours... des mois... des années ?
Encore une fois, comme il lui arrivait si souvent à présent, la rouquine éructa :
Ahhhh ! Quelle bonne idée elle a eu Elane de nous offrir cette croisière !!! Ah ça, ça nous en fait des belles vacances en famille ! Le soleil, les oiseaux... et ta mère !!!
Elle se ressaisit soudain, comme pris d'un soubresaut à entendre ses derniers mots.
Non, ça va, encore heureux qu'il n'y avait pas ta mère, ni la mienne, on l'aurait dans le luc encore bien plus profond !
Elle s'égarait dans ses pensées, le visage en sueur, fusillant par moment sa chère loupiotte du regard, tout en trainant la patte à laquelle s'accrochait Lumignon qui avait depuis fort longtemps décidé qu'il ne marcherait plus. Au moins, ainsi, il s'abstenait de faire exploser ou s'écrouler on ne sait quoi sur leur chemin.
Si au moins, son père savait avoir la même retenue... Lyorah, à ce stade, aurait sûrement préféré qu'il s'accroche lui aussi, à sa jambe encore libre, plutôt que le voir sautillant, la lumière s'éclairant à son unique étage à chaque tournant, pour de fausses bonnes idées, qui consistaient, ma foi, à les foutre encore plus dans la panade qu'ils ne l'étaient.
La petite braillait, comme à son habitude.
Cerbère, leur chien adoptif bien malgré eux, bavait. Comme à son habitude.
Essuyant d'un revers de la main la bave qui dégoulinait sur épaule, la jeune femme repris son ascension de cette montagne sans fin, traînant toujours difficilement sa jambe lestée du poids de la maternité.
Gygy, quant à lui, gambadait à travers ce mont divin, la petiote juchée sur ses épaules, manquant de la faire tomber dès qu'il virait de bord, l'esprit soudainement apagué par un quelconque papillon battant des ailes dans les parages.
On aurait pu penser, à le voir ainsi gambader, à cette fameuse chèvre provencale qui découvrait pour la première fois le plaisir de la liberté et du grand air.
Il est vrai, qu'après tout ce temps passé sous terre, il y avait un côté plaisant à le voir ainsi sautiller au milieu des hautes herbes.
La rouquine prit une grande bouffée d'air frais.
Et profita, l'air de rien, faisant semblant de se gratter la jambe de son autre pied, pour mettre un léger coup de talon au fruit de leur amour, espérant qu'il se décroche... en vain...
Enfin, reprenant leur ascension, ils atteignirent les neiges éternelles, et traversèrent les nuages, pour atteindre le domaine des Dieux.
Mazette ! Quel chic, quel raffinement ! Ils se font pas **** par ici !
J'comprends pourquoi tous les dieux qu'on a rencontré là-dessous manquaient d'entrain et d'enthousiasme... Faut dire que la vue est belle ici !
Au même instant où ses yeux s'attardaient sur le panorama vertigineux qui s'offraient à eux, elle s'approchait du bord, du vide, s'apprêtant à y secouer la jambe avec l'espoir inavouable de se débarasser de son fardeau... Quand son regard se posa sur sa Loupiote s'approchant d'un grand sac empli de ce qu'il semblait être des éclairs.
Elle laissa alors son projet premier pour tenter de se jeter sur son bien-aimé qui déjà, l'oeil vitreux et brillant, ne voyait plus qu'eux...
Valkyrie
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