[RP]Red Horse saloon

Après des heures de cheval, de diligence ou de train, le voyageur  atteint un lieu inesperé, le Red Horse saloon, lieu de repos, de bagarres, lieu où attendre une diligence ou un train,  parfois, lieu de détente. L'écurie accueille les chevaux et les humains se retrouvent à l'intérieur .

La porte à deux battants s'ouvre sur une table où des joueurs s'adonnent au plaisir des jeux de carte.

Un pianiste joue des airs effrenés pour couvrir les bruits de bagarre, les disputes autour de tricherie ou fort heureusement parfois mettre de l'ambiance .

Des danseuses de music hall offrent un spectacle à certaines heures .

Contre quelques dollars, le voyageur fatigué peut prendre une chambre à l'étage et réclamer un baquet d'eau chaude. Trappeurs, Indiens et cowboys s'y retrouvent parfois non sans heurt ...

Le shérif passe de temps en temps pour mettre de l'ordre ou pour se renseigner sur les brigands recherchés dont la tête est mise à prix ou qui mériteraient de l'être ou pour éviter des pendaisons sommaires.

Bienvenue au Red Horse saloon où la tenancière , cigarette au bec, vous accueille avec sa gouaille habituelle.

Amis de la gâchette ou pacifistes trappeurs et fermiers, le Red Horse saloon n'attend que votre visite

La porte du saloon claquait encore

...

Et pas de flamboyance comme elle avait habitué certains à ses entrées.

Mais une discrétion qu'elle chérissait parfois dans l'intimité, un côté sauvage.

Le jeune homme attendait, sirotant un whisky et quand elle entra , il se leva lentement, doublement métissé : Uncas, fruit de l'union de la métisse indienne  blonde et du cow boy célèbre, chef de la guilde de New Justice.

- Enfin, je t'attendais. Je n'avais aucune nouvelle de vous.

Elle écourta la réponse, ne voulant pas perdre le fil de sa réponse, gardant sciemment les effusions pour plus tard, elle avait tant de choses à dire et si peu de temps, elle devait choisir ses mots , quitte à passer pour trop évasive.

- Nous avons laissé le Grand Ouest vide, tu n'as de nouvelles de personne mais je voulais ... je ne voulais pas te laisser trop vite

- Oui, vous avez disparu mais aussi tous les autres : nous sommes une trentaine d'orphelins. Dis-moi, tu es parfois trop énigmatique.

- Te léguer ces terres , toi et les enfants et de nos anciens ennemis et amis , vous y avez le droit, tâchez d'en faire votre terre et je crois que si tu as un tant soit peu de ton père et de moi, vous pourrez guider les autres pour un monde de chasse, et de paix. Tiens ...


Elle lui tendit une gatling gun et ajouta :

- Tu devras apprendre à t'en servir seul mais je ne pourrai pas t'apprendre : tâche de faire de cette terre un monde juste où cow boys et indiens vivent en harmonie, n'attaque jamais plus faible que toi, sois juste et pondéré comme j'ai essayé de l'être, malgré la colère et la douleur. Et maintenant , si tu veux bien , je veux attendre ton père avec toi pour te dire adieu et peut être aurons-nous la chance de croiser des amis ou des ennemis d'hier et de boire ensemble, Conchita, Persee, Aquila Wild,  Rc lens, Tony,  des gens que j'appréciais, d'autres,  peut être moins mais juste pour nous remémorer les mauvais comme les bons moments et surtout pour te serrer une dernière fois dans mes bras et voir les autres enfants peut être , nous dire tous adieu . J'attends.

Elle se tourna vers le barman :

- Un double whisky, s'il te plait

- Et pas un lait de chèvre ? Ca changera de vos habitudes. D'ordinaire, vous ne buvez que quand vous n'avez pas le moral

-  Et oui ... tout change. Spencer, peut-il nous jouer un air entraînant .... je voudrais danser, chanter, discuter  et rire avant de disparaître dans la nuit avec Sass  ... la nuit est douce. Je vois .... mais qui est-ce ?

CLIC Ambiance
They told me the end is near,
Ils m'ont dit que la fin était proche
We gotta get away from here.
Nous devons partir d'ici





Il y a avait le ciel bleu, les cris des enfants, Mon fils ,mon beau Robin éclatant de rire avec sa cousine prêt a partir en vadrouille, la douce chaleur de mon mari couché prés de moi, dans une grasse matinée réconfortante, petit sourire au lèvre, je me colle à lui ronronnant de plaisir et me rendors.

Et puis plus rien, le néant. Elle s’éveilla ce jour là ,flottant dans le vide sidéral ,tout ses repaires avaient disparut. Etait elle morte, ou bien dans une sorte de comas, elle ne saurait le dire .
La brune  erra dans le sombre éclat, flottant en vain, cherchant un repaire, mais tout était éteint. Elle ne percevait que les ombres des bâtiments

Était elle une défunte, immatériel fantôme ,a jamais ....?


Apres un temps indéfinissable,Elle perçut une lueur au loin tel un appel, un phare dans la nuit, et une musique. Par sa seule pensée, elle arriva devant une porte de saloon.
Elle pointa le doigt dessus et se rendit compte que la porte était solide Soulagement, mais aussi peur de voir ce qui se trouvait derrière .Elle prit son courage et passa le seuil

Elle ne reconnut pas l'endroit immédiatement, ni les personnes d'ailleurs .Ses yeux durent s'habituer a la lumière

Elle lança un bonjour par politesse, c’était bien la politesse, se dit elle, on s’annonce, on ne surprend pas les gens oui c'était bien la politesse, Mais quelle gourde, c’est les premières personnes que tu vois depuis ...  ,pfftttt tu devrais te réjouir bon dieu

Elle posa son regard sur le comptoir ou des personnes buvaient un verre. Bonjour répéta t'elle

Ou suis-je ? Elle observa autours d’elle, puis ses yeux se reposèrent sur les personnes

Elle prit un temps de réflexion dévisageant la dame blonde, un fragment remontant de sa mémoire.

Tyra?
Au mon dieu !!Tyra !!!

Ses yeux s’humidifièrent, peut être sombrait elle dans la folie, pourquoi voyait  elle Tyra dans son cauchemar

Elle toucha la blonde pour voir si elle était bien réelle



Mais qu'est ce qui ce passe ,ou suis je ,ou sont les autres ,tu as vu mon mari mes enfants ?

Conchita en plein questionnement , se lança dans  une logorrhée  intarissable ,entre sanglot et pleure.

Elle ne savait que répondre , étant elle-même aussi perdue que Conchita. Le désarroi de celle-ci l'émouvait d'autant plus qu'il faisait écho au sien .
-C'est égal, fit-elle laconiquement ,au moins on ne fera pas le grand voyage seuls. On sera deux ou des millions avec tous ces fantômes de nos passés
Mais de quel voyage parlait-elle ?  Il y en avait eu tant et tant de voyages dans sa vie, voyages à travers les siècles, à travers l'espace, les clans, les royaumes, les tribus, voyages vers l'inconnu , vers l'Autre, l'autre avec ses mystères , ses lumières, des zones d'ombres comme autant de pistes à découvrir et à explorer et qu'elle ne pourrait plus explorer , l'autre et même ce voyage à travers sa mémoire, ses douleurs mais aussi toutes ses joies et ses rires  .
- Conchita , tu sais, c'est agréable de voir que tu as tous tes sens . Mais c'est moi qui dois perdre la raison maintenant. Je ne sais pas où sont ton mari et tes enfants, si je le savais cela m'aiderait peut être à retrouver les miens et on partirait tous ensemble ... à la plage mais ils ont dû partir ou être emportés sans nous

Cela lui était venu comme cela , de très loin cette histoire de perte d'un  sens , il lui semblait que Conchita en avait perdu un, la vue peut être autrefois , et qu'elle avait dû l'aider mais elle ne se rappelait plus comment.